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Dans le val des dragons

Dans le val des dragons
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Dans le val des dragons
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1 juin 2007

Farka

« Il a quoi ? »

Farka El-Fur, l’homme aux milles et un espions, venait de perdre son calme. Devant l’un de ses espions justement. Il faudrait l’éliminer avant qu’il ne raconte la scène à quelqu’un d’autre. Si il y a une chose qu’on apprends en utilisant les espions, c’est bien qu’il ne faut jamais faire confiance à un espion. Surtout quand il se passe des choses aussi importantes qu’en ce moment et qu’il ne voulait surtout pas qu’on sache qu’elles étaient importantes.

« Il a gagné la match de shah qui l’opposait à votre fils monseigneur, puis il est reparti vers ses appartements », répéta le serviteur qui ne comprenait pas en quoi Genis s’était rendu coupable d’un crime si colossal qu’il faisait perdre son calme à son seigneur.

« Bien. Très bien. Merci. Va porter ce message au forgeron sans traîner. »

Le message n’était en fait qu’un texte absurde frappé du sceau de la famille El-Fur, le forgeron ayant l’ordre de s’occuper immédiatement de toute personne lui remettant un message de ce type. Farka désapprouvait l’entretien d’un bourreau par un dirigeant et s’était construit une réputation de magnanimité en renvoyant le précédent pour utiliser les services du forgeron, que personne n’avait jamais soupçonné. Enfin jamais plus d’une fois.

Il s’était visiblement fait doubler. Le bateau était parti donc le capitaine avait eu son message, mais Genis était encore là. Quelqu’un avait pris sa place. Il avait lui-même vu de sa fenêtre un homme en vert et ocre se diriger vers les quais, il ne s’agissait donc pas d’un accident dans la transmission du message car quelqu’un qui se déguise ne peut pas avoir de pensées réellement honnêtes. Il se rendit dans son bureau, en verrouilla la porte, et quitta ses vêtements élégants pour enfiler un costume de garde du palais et une barbe pastiche brune. Il se dirigea ensuite vers une portion de mur un peu trop semblable aux autres pour ne pas dissimuler un passage secret.

Genis leva les yeux sur le garde qui était entré dans sa chambre avec un froncement de sourcil interrogateur. En réponse, le garde lui présenta un message en lui faisant un clin d’œil. Genis le reconnut et lui fit signe de s’approcher pour voir le message, un laisser-passer de priorité un. Farka pris la parole :

« - Les nains. »
- Bon Dieu. Je pars quand ?

- C’est ça l’ennui, tu es déjà parti en bateau ce midi.
! ?
- Quelqu’un a du intercepter mon message. J’aurais du te prévenir de vive voix mais je n’aime pas les déguisements.
- Et évidemment aucun autre bateau n’est assez rapide pour le rattraper j’imagine, compléta Genis avec un regard pour le laisser-passer.

- Ton imagination est remarquable. Tu pars immédiatement. Crève tout les chevaux que tu veux mais qui que soit l’imposteur, arrive avant lui à Carthago. Alors, qui qu’il soit, élimine-le et envoie moi sa tête dans un bocal d’alcool. Je ne suis pas cruel, mais j’aime savoir qui je tue.
- Je pars m’équiper. Si je ne peux obtenir l’animal, personne ne l’aura.

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1 juin 2007

Markya

Markya s’efforça, avec un certains succès, de rester calme. Le bateau tanguait. La soupe aux poissons qu’on lui avait servi, à elle et au le capitaine, elle n’en aurait pas voulu pour la dernière de ses suivantes. Et le matelot qui l’avait servi n’avait rien trouvé de mieux que de lui en renverser une pleine louche sur sa chemise propre – elle l’avait elle-même « empruntée » à la laverie pour son escapade citadine. Et le capitaine avait visiblement été amusé par cette maladresse qui salissait l’honneur d’une princesse de l’empire. Bien sûr, il ne savait pas qu’elle était une princesse de l’empire, mais ce n’était absolument pas une raison. Elle lui lança un regard noir.

« Et ça vous fait rire.
- Nullement, nullement, assura le capitaine malgré ses yeux qui affirmaient le contraire. Mais vous feriez mieux de vous dérider si vous ne voulez pas vivre le reste du voyage comme un calvaire. Les distractions sont rares sur un navire, on prend ce qu’on a. Allez finissez votre souper, la nuit est claire, je vous montrerais comment s’orienter avec les étoiles.
- Hum hum, tenta-t-elle.

- Oui ?
- Vous pensez sérieusement que je vais rester dans cette chemise puante ?
- Elle n’était pas propre quand vous êtes arrivé ?
- Je pensais à la soupe infecte qui l’imbibe», expliqua la princesse avec un calme remarquable.
- Oh. Bah changez la si vous voulez monsignor, proposa le capitaine. Vous savez, les élégances en pleine mer c’est quelque peu inutile, la femme la plus proche est à une dizaine de kilomètre.
- Hum.

- Ah oui, excusez moi, la malle là bas contient des vêtements prévus pour ce genre de missions.»

En ouvrant la malle, Markya constata avec horreur que les chemises qu’elle contenait étaient toutes de type Nordique, serrées au corps. Au delà de sa simple laideur, cette coupe ne lui permettrait certainement pas de masquer sa véritable nature plus de 3 secondes et demie. Elle en prit néanmoins une et se dirigea vers l’arrière-chambre sous le regard interrogateur du capitaine, qui ne comprenait pas pourquoi on devait s’isoler pour passer une chemise.

Quitte à être identifiée, autant faire bien les choses. Elle ôta son turban, noua ses long cheveux en une natte avant d’enfiler la chemise blanche et de remettre ses boucles d’oreilles, stockées dans la poche du pantalon de son frère. Elle revint à table sans un mot et entreprit de s’attaquer de nouveau à sa soupe.

« Ah. Alors vous êtes une femme.
- Je félicite votre sens de l’observation, capitaine. » Elle ajouta avec une ironie mordante et un beau sourire : « à quels détails avez vous remarqué cela ?

- C’est simple : le vent du nord se lève, ça va nous ralentir. Ca porte malheur une femme dans un navire », expliqua-t-il avec le petit sourire de l’homme qui pense avoir atteint le summum de l’esprit de répartie au point de devoir expliquer ses boutades.
- ... » Fut tout ce qu’elle arriva à répondre, avec un regard horrifié.

- « Vous inquiétez pas, je sais me tenir, et puis c’est pas mon boulot de juger des choix de sa seigneurie, mais vaut mieux que l’équipage l’apprenne pas, dit-il en allant verrouiller la porte de la cabine. Je me disais bien aussi que vous aviez pas beaucoup de poils sur le menton même pour un Shi, et une voix de castra.

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1 juin 2007

Siriel

Kayan, doyen des Elfes Sylvains de Forêt Noire, déplia la lettre. Leur agent à Sohr leur signalait : « activité importante des nobles après réception d’une lettre venant de l’est ; duc de Besse parti avec deux gardes. » Une lettre venant du sud et concernant un sujet important dont on n’informait pas les elfes ne pouvait provenir que du petit peuple des montagnes. Et pour que le deuxième homme du royaume parte lui-même voir les nabots, il fallait vraiment que le sujet soit d’importance pensa Kayan. Ne s’adressant à personne en particulier, il ordonna au groupe d’elfes présents : « appelez Siriel, et sonnez la corne du conseil. »


Les Elfes Sylvains n’avaient pas à proprement parler de système politique officiel mais l’usage voulait que l’on obéisse à ses aînés, sous réserve qu’ils ne soient pas séniles ni malades. Pas question de ces histoires d’hériter de l’autorité par la naissance, car elle pourrait s’égarer dans les mains d’un fou ou d’un simple d’esprit avec des conséquences dramatiques. Pas question non plus de ces histoires de vote comme chez les slaves du nord, car aucune foule ne pouvait avoir la finesse d’analyse d’un homme seul, et que ce système aboutissait systématiquement à l’élection des ambitieux et menteurs, les moins à même d’agir dans l’intérêt d’une communauté. Il était raisonnable en revanche aux yeux des elfes de penser que quelqu’un capable de survivre plus longtemps que vous en temps qu’homme libre aie accumulé une sagesse plus grande.

Le doyen était donc potentiellement monarque absolu pour les affaires courantes, mais les affaires en lien avec l’extérieur demandaient la réunion du conseil, auquel chacun pouvait participer. Là encore, la tradition voulait que les rôles de conseillers soient tenus par les plus sages, donc les plus anciens, ce dont personne ne se plaignait. Aux yeux du reste de la population, la politique extérieure les occupait utilement et laissait du temps libre aux autres pour des activités plus importantes telles que la pêche, la chasse ou la méditation.

Siriel était un elfe à part. Il présentait des caractéristiques physiques très proches des humains. Cela tenait à peu de choses, sa petite taille (1m80), la pointe de ses oreilles un peu trop arrondie, lesquelles oreilles présentait des embryons de lobes malséants, et une physionomie assez carrée pour un elfe qui aurait pu le faire passer pour un humain un peu maigrelet. Une combinaison malheureuse de caractères. Il fut un temps ou il aurait été éliminé dés sa puberté, au cours d’un accident de chasse ou quelque chose comme ça, mais ces mœurs barbares n’avaient heureusement plus court. Désormais, il jouait fréquemment le rôle d’espion – agent d’infiltration en termes politiquement corrects – parmi les humains, avec un peu de maquillage et beaucoup de talent. 


La première demi-heure du conseil fut marquée par un silence retentissant. Les anciens lisaient le message à tour de rôle, lentement, en donnant l’air de soupeser chaque mot. Finalement, le papier finit par échouer entre les mains de Siriel, qui le parcourut d’un air absent avant de jeter un regard intrigué aux anciens plongés dans leurs réflexions – ou leur digestion suivant les cas. Malgré son jeune âge, à peine 24 ans, il avait parfaitement compris le rôle qu’il allait devoir jouer. Le regard intrigué n’était là que pour la forme, pour que les anciens aient quelque chose à expliquer qui puisse être entendu par les longues oreilles des autres elfes qui passaient par là ce soir par hasard.

Les elfes ne sont généralement pas intéressés par ce qui se dit au conseil. De la même manière, les chats ne sont pas attirés par les morceaux de poisson que vous agitez sous leur nez, ils vont les renifler plusieurs fois, montrer clairement que ça ne les intéresse pas, et finalement les avaler en donnant l’impression de faire un sacrifice pour vous faire plaisir. Malgré ce désintérêt des soucis purement gastronomiques, les chats sont curieusement toujours plus nombreux à se frotter aux jambes des gens qui dégustent un plateau de fruits de mer. Il y avait donc foule sur la place du conseil, mais une foule soigneusement occupée à se livrer à diverses occupations complètement anodines.

1 juin 2007

Markya

Markya enfourcha le cheval que lui désignait le palefrenier en essayant de masquer son excitation. Dans la tenue bouffante de son cousin, ses longs cheveux et la majeure partie de son visage cachés par le turban vert et ocre de sa famille, personne n’avait encore remarqué l’usurpation d’identité.

« Arrêtez ! Ne laissez pas partir ce cheval ! » Le cri venait d’un garde, qui courait à présent vers elle. Et voilà. La promenade s’arrêtait là. Quelqu’un avait du la reconnaître malgré ses traits dissimulés et si semblables à ceux de Genis. Elle avait juste voulu aller faire un tour en ville, mais non. Ce simple plaisir était interdit aux femmes. Dans sa colère, elle ne remarqua pas tout de suite que le garde lui tendait un message les yeux baissés en signe de respect.

Elle s’en saisit et le lut en silence. Après quoi, elle le rangea dans la poche de sa ceinture, avec son argent (enfin celui de son cousin), et dirigea son cheval vers la porte du château en essayant de garder un visage impassible. Une fois dans la ville, à une certaine distance des gardes à la porte, elle n’y tint plus. Elle cria d’une voix suraiguë avant d’éclater de rire et se dirigea vers les quais. Le message adressé à son cousin était clair : elle, enfin « il », devait exiger de l’aurore de l’ouest, un galion du Rock, la taxe impériale sur le commerce, que son capitaine n’avait pas encore versé, et revenir la déposer au château.


Le capitaine du galion était un homme impressionnant. De grande taille, même pour un homme du nord, il dépassait 1m 90 et Kamya se dit que sa ceinture avait bien du mérite de ne pas lâcher devant la pression de son abdomen. Arrivée devant le navire, elle descendit de selle et sortit le message en tournant le sceau vers lui. Sans un mot, il l’invita à se rendre dans sa cabine et referma la porte derrière eux.

« Bonjour monseigneur, que puis-je pour vous ? »

Sans un mot, de peur que sa voix féminine ne la trahisse, elle lui présenta la lettre et se composa avec les yeux une expression d’attente qu’elle voulait sévère. Il lut la lettre en palissant visiblement, puis se retourna, pris une règle et, au grand étonnement - masqué - de Kamya, traça quelques droites sur le parchemin, sembla le relire et sortit sur le pont, sans plus s’inquiéter de son messager. Elle l’entendit dialoguer avec un marin en langue du nord :

« John, tout le monde est sur le pont ?
- Non. Mais normalement, les absents sont à la taverne en face. Je vais les chercher ?

- Oui, et dépêche-toi, pas d’histoires de tournées à remettre.
- Putain, c’est sacrement grave alors.
- Sacrement oui. » Se tournant vers l’intérieur de sa cabine, il ajouta : « monseigneur, veuillez considérer ma cabine comme la votre, je crains que vous ne deviez souffrir ma compagnie pendant le temps du trajet. »

A cette réplique, Kamya compris que l’affaire risquait d’être un rien plus compliquée qu’une simple histoire de taxes à payer. Elle venait visiblement de prendre un premier contact involontaire avec des affaires de l’empire trop importantes pour être officielles. Elle n’aurait pas du être là. Sa présence risquait de mettre en danger la vie de son cousin, la bonne marche des affaires de l’empire et, pire encore, son confort personnel. « Oh fais chier » conclut-elle.

 

1 juin 2007

Farka

« Monseigneur, deux pigeons sont arrivés ce matin des Monts de Feu. » Farka El-Fur, seigneur de la région nord de l’Empire Shi ne pût réprimer un frisson en voyant le sceau apposé sur les minuscules papiers : « Apporte les à Farid Ben-Kadi, qu’il les déchiffre, je suis occupé. » Farka connaissait les ambitions des seigneurs de sa cour, aussi les messages étaient-ils systématiquement cryptés. Farid, son traducteur de confiance, possédait toutes les clés mais n'avait aucun moyen de deviner que l'information se trouvait dans une légère altération du sceau apposé...

Normalement ce texte, entièrement factice mais protégé par la meilleure clé de Farid, annonçait le départ et l’itinéraire de la prochaine caravane de fer naine vers l’empire en échange des soieries et épices qui suivaient la route inverse. Farid avait reçu par oral l’ordre de surveiller ce message au péril de sa vie mais d’accepter les éventuels pots de vins dépassant un certain seuil à condition de reverser l’essentiel de la somme à son seigneur. Il avait par ailleurs été informé que ces pots de vins pourraient provenir de son seigneur lui-même, et qu’il était donc inutile et malhonnête d’essayer de les lui cacher.

Si un membre traître et ambitieux de sa cour tombait par hasard et innocemment sur une telle information, il pourrait effectivement constater la présence d’une caravane à l’endroit et la date prévue, et effectivement chargée des précieux métaux. Le détail imprévu étant simplement qu'ils seraient contenu dans les épées et les cuirasses en acier des gardes impériaux de retour de la garnison de la Passe Blanche.

Farka se permis un sourire en pensant à ce stratagème. Si quelqu’un complotait contre lui, il achèterait l’information à Farid, qui l’ignorait, et lui reverserait l’essentiel de l’argent ; et si le félon allait jusqu’à envisager d'attaquer le convoi, il changerait d'avis une fois sur place à la vue des armures. Le piège était certes grossier mais il n’y risquait rien, et masquait l’information essentielle. Les nains avaient réussi.

Il résista à l’envie de partir sur l’heure en personne, ce qui n’eut servi qu’à amener ses ennemis à réfléchir sur ses raisons. Officiellement il ne connaissait pas encore le contenu du message, la vitesse était sa meilleure alliée. Il ouvrit un tiroir et se saisit d’un document sur lequel il apposa son sceau. Il le relut et avisa un garde à sa porte : « Apportez ceci au jeune Genis. »

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1 juin 2007

Introduction


Une paire d'yeux jaunes apparaît. Le soleil de fin de matinée chauffe de larges écailles sombres désormais débarrassées de l’épaisse couche de neige qui les recouvrait peu de jours auparavant. De grandes ailes s’ouvrent lentement pour capter le maximum de cette énergie nouvelle, sous les regards nerveux d’une centaine de petits hommes trapus, accentuant par leur petite taille l’aspect imposant du grand lézard ailé.

L’un d’entre eux prends la parole, fasciné : « en ce jour historique, un mythe revient à la vie. » Après un instant de silence, il semble se reprendre et ajoute à l'attention de son voisin: « j’ai gagné mon pari, tu me dois dix sacs. »
- Merde, Kretos, comment  tu peux penser au fric dans un moment pareil ?

- Cherche  pas à t'esquiver, on le savait à l’avance de ce qui  se passerait si je gagnais, et on a quand même misé.
- Salopard de reptile. Ok, il est vivant. Mais tu comptes en faire quoi ? Même si on peut le dresser, il servirait à quoi ? Et t'as pensé à ce que ça va coûter de le nourrir ?
- C'est blindé d'autres comme lui là haut. Fait trop froid pour qu'ils se réveillent. Si on peut en dresser un, on peut en dresser d'autres. Suffit de les descendre dans la vallée comme celui là.
- Dresser  à quoi ? Ce truc a tout juste l'air bon à becqueter  nos chèvres.
-
Il a des ailes. Et il fait bien 6 mètres sans la queue. On peut ptet y mettre une selle. Si tu vois ce que je veux dire. De toute façon on risque pas grand chose, il est bien attaché, ça coûte rien de voir ce qu'on peut en tirer.
- Quand  même, ça immobilise ici presque tout les soldats, et  pendant ce temps, ya des brigands dans la vallée de l'Aspe.
- Tu vas voir la gueule qu'ils vont tirer tes brigands face à une attaque aérienne. C'est un investissement cette bestiole frérot. Et puis de toute façon, c'est moi le roi, pas toi.

    La scène s’est passée dans le petit royaume montagnard nain de Davosse, sur une petite planète de teinte bleutée dont le satellite principal exhibe un petit drapeau brisé vaguement coloré de rouge et bleu qui semble flotter à un vent inexistant.



1 juin 2007

Présentation

Ce blog se lit de haut en bas jusqu'à présent, contrairement à la coutume et dans le but de faciliter la lecture d'une histoire d'un bout à l'autre.

De plus, il est ouvert à la critique, donc si vous vous sentez de suggérer quelque chose, de vous plaindre d'une autre, de me faire remarquer que je fais plein de fautes, ou encore si vous souhaitez m'embéter d'une autre façon, sentez vous libre de le faire via la fonction "commentaire".

Catégories de personnages :

- Les humains "standards". Maîtrisent les mers et grands cultivateurs.Essentiellement ici, ils se répartissent en deux forces : l'empire Shi au sud et l'empire du Rock-Sohr au nord de la chaine de montagne des Monts de Feu.
Plusieurs forces annexes : les pirates des îles du nord, les sauvages des terres hostiles au bord de la mer salée à l'est, les peuples libres du nord..

- Les nains. Vivent essentiellement dans les montagnes, dont les Monts de Feu. Se donnent des titres de "rois", mais ont une organisation clanique. Souvent en conflit les uns avec les autres, mais unis face aux menaces extérieures.
Féroces à la bataille, surtout quand l'ennemi est plus grand qu'eux. C'est le peuple le plus petit en taille de davadrac.

- Les elfes. Organisation très hiérarchisée basée sur l'âge pour éviter les luttes de pouvoir. Très respectueux de leur forêt au caractère sacré, ils ne peuvent pas saquer les nains industrieux.
Fondamentalement pacifistes tant que personne ne coupe leurs arbres, ils répugnent à verser le sang. Mais le droit elfe considère que le liquide rouge dans les veines des nains est du jus de framboise.

- Les gallimis. Grandes créatures émaciées à la petite tête, vivent en parasites des humains. Souvent présent, mais en petit nombre, ils sont télépathes et influencent les humains pour ne pas attirer l'attention. Aucune tentative de communication n'a abouti, ils ne semblent pas pouvoir parler.

- Les dragons. Les stars. L'histoire débute par la découverte de dragons congelés en altitude dans les Monts de Feu, qui s'avèrent être vivants. Du coup l'humanité est ainsi faite qu'on va essayer de s'en servir. Entre 4 et 8 m de long, avec des ailes démesurées et des écailles assez balaises.

- Les sorciers. Personnes sachant consciemment se servir de dons de télépathie ou inffluencer le comportement d'autres créatures. Utiles lors de négociations politiques ou pour le dressage d'animaux. L'influence est d'autant plus forte que l'intellect de la cible est limité. Un sorcier pourra donc faire obéir un oiseau à la lettre, mais à peine modifier la trajectoire d'un homme quelconque.

- Djinns. Créatures utilisées comme espion par les nobles Shi. Mammifère volant doté d'un intellect limité mais doué de parole quoiqu'avec un vocabulaire réduit.

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